SP
Évolutions sociales et sociologiques, nouvelles réglementations, reconfiguration des opérateurs : les mutations du secteur funéraire, quoique fort discrètes, n’en sont pas moins considérables depuis quelques années.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Depuis la loi Sueur de 1993, le secteur funéraire a été profondément modifié. La suppression du monopole communal l’a ouvert à la concurrence, au point qu’il reste aujourd’hui une quarantaine de pompes funèbres dans le secteur public (service public industriel et commercial – Spic), parmi quelque 3 000 opérateurs privés.
Au sein des collectivités qui maintiennent, développent, voire créent leur service funéraire à l’instar de la communauté d’agglomération du Boulonnais, les pratiques évoluent en profondeur, suivant les demandes des familles, mais aussi une législation de plus en plus précise.
Crémation une demande sociale en hausse
Quasi inexistante au début des années 1980, la crémation concerne aujourd’hui un tiers des défunts en moyenne ...