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Le conseil supérieur de la FPT devrait examiner mercredi 16 décembre en séance plénière les projets de décrets sur la formation initiale et les concours des ingénieurs en chef, un mois après un deuxième avis défavorable unanime des syndicats sur la réforme du cadre d’emplois des ingénieurs.
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C’est la suite de la réforme du cadre d’emplois des ingénieurs, qui sera bientôt scindé en deux : un cadre d’emplois des ingénieurs territoriaux et un cadre d’emplois des ingénieurs en chef territoriaux. Le conseil supérieur de la FPT devrait examiner mercredi 16 décembre en séance plénière les projets de décrets relatif à l’organisation de la formation initiale des élèves ingénieurs en chef territoriaux et instaurant les concours pour ce nouveau cadre d’emplois.
Selon les projets de texte non définitifs, la formation serait de douze mois – et non dix-huit – et mise en place par l’Inet. Les stages pratiques pourraient être effectués dans les services d’une collectivité, d’un établissement public ou d’une entreprise, ainsi qu’au sein d’une administration de l’Etat, en France ou à l’étranger.
Concernant les concours et examens professionnels des ingénieurs en chef (ceux des ingénieurs ne seraient pas modifiés), le projet de texte ne mentionne pas d’école particulière. Il est seulement indiqué que les candidats externes doivent être titulaires d’un diplôme de niveau Bac + 5 en lien avec les domaines de compétences mentionnés dans le futur décret créant le nouveau cadre d’emplois.
Par ailleurs, comme pour les administrateurs territoriaux, le projet de décret prévoit la création d’une nouvelle épreuve de mise en situation professionnelle collective, qui ne devrait pas manquer de susciter le débat sur les bancs du CSFPT.
A noter : l’épreuve orale de langue pour l’admission serait obligatoire pour les candidats externes et facultative pour le concours interne, et seraient pris uniquement en compte les points au-dessus de la moyenne pour les internes. Les candidats externes pourraient également être testés sur leur culture générale.
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