La France est une bonne élève : les acteurs ont su se mobiliser pour se positionner sur le plan Juncker, qui permet aux projets d’investissements risqués d’être garantis par la BEI (Banque européenne d’investissement) et donc de contracter plus facilement des prêts auprès des banques. « La France est le pays qui a réagi le plus vite, et qui a proposé et fait valider par la BEI le plus grand nombre de projets », s’est réjoui le sénateur Didier Marie (PS, Seine-Maritime) le 5 novembre 2015, lors de la présentation de son rapport « Le plan d’investissement pour l’Europe : une opportunité pour les collectivités territoriales » devant la commission des affaires européennes.
Ainsi, six projets lors de la rédaction du rapport, huit aujourd’hui, ont déjà été retenus par la BEI, soit près d’un quart de la totalité des projets retenus au niveau de l’Union.
Rapport du Sénat en demi-teinte
Comme son collègue Jean-Paul Emorine (LR ...
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A la recherche des financements européens
Sommaire du dossier
- Comment les collectivités locales peuvent profiter du plan Juncker
- Plan Juncker : déjà huit projets français validés par la BEI
- Nouveaux fonds européens : mode d’emploi
- Plan Juncker et collectivités territoriales : des fonds et des questions
- La gestion des fonds européens par les régions françaises démarre
- Pourquoi la mécanique des fonds européens reste contestée
- Fonds européens : 14,2 milliards d’euros pour la France pour 2014-2020
- Accord Etat-régions : les territoires restent sur leur faim
- La Commission européenne durcit les règles d’octroi des « aides à finalité régionale »
- Financement européen : les collectivités devraient tirer avantage des « project bonds »
- Prêts de la BEI : Mode d’emploi
Thèmes abordés