« Je suis friand du surréalisme belge parce qu’il est à la fois ludique et structuré. Je crains toutefois que nous n’ayons affaire aujourd’hui à un surréalisme peu ou pas structuré, et qui ne prête guère à s’amuser. » Le bon mot du député Joël Giraud (RDSE, Hautes-Alpes) résume bien ce que l’on retiendra des débats parlementaires à l’Assemblée nationale sur la pourtant très importante réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF). Slalomant habilement entre improvisation et mépris ouvert pour le Parlement, le gouvernement s’est montré incapable de proposer aux députés un texte à discuter en commission.
Un flou généralisé
Au cœur de cette situation bancale, la décision, prise in extremis, de reporter la réforme à 2017 avec comme effet domino de ne plus avoir de DGF pour 2016… La commission des finances s’est finalement réunie à nouveau, quelques minutes seulement avant la séance publique, sans que cela ne permette de lever le flou généralisé ni de proposer un débat posé et ...
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