Jérôme Champres
Les jardins de pluie se distinguent des techniques de gestion intégrées des eaux pluviales à la parcelle par les multiples services qu’ils procurent aux hommes et à leur environnement. Retour sur trois projets mettant en avant ces bonnes pratiques.
Ma Gazette
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Quelle gestion des eaux pluviales ?
Le concept de jardin de pluie ou Rain Garden s’est popularisé aux États-Unis et en Australie dans les années 1990. De vastes lotissements sont alors prévus dans des régions pluvieuses où le risque d’inondation est sensible.
Face aux coûts engendrés par la maintenance des bassins d’orages et par la construction de réseaux enterrés, les concepteurs expérimentent des techniques alternatives d’infiltration de l’eau pluviale à même la parcelle. L’idée est d’associer à chaque pavillon un jardin en creux qui participe à l’infiltration de l’eau pluviale dans le sol.
En fonction des précipitations et de la nature pédologique du sous-sol, ces jardins de pluie se remplissent temporairement d’eau à la façon d’une mare. Ces aménagements modestes permettent de retrouver un ...
Très bonne idée, que notre association fait la promotion depuis des années auprès des élus qui ne répondent même pas. (CG, Communes, PNR)
Il s’agissait de transformer les vulgaires bassins de rétention non aménagés ou plastifiés en bassins écologiques comportant un système de retenue des boues en amont afin de préserver le bassin principal en une vraie zone écologique végétalisée favorisant surtout les espèces végétales rares ou menacées, les libellules, les amphibiens et l’avifaunes.