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[Exclusif]

Enquête bien-être au travail 2015 : dans les collectivités locales, rien ne va plus !

Publié le 27/10/2015 • Par Laurence Denès Romain Mazon • dans : A la une, A la une emploi, A la Une RH, Actu Emploi, Dossiers Emploi, France, Toute l'actu RH

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La Gazette
Comme si le jeu n’en valait plus la chandelle… C'est l'inquiétant enseignement de notre enquête sur le bien-être au travail dans les collectivités locales, en 2015. Bousculés par les réformes et réorganisations, désabusés par les discours, les quelque 5000 fonctionnaires territoriaux qui ont répondu à notre enquête en ligne ont perdu confiance. Et misent sur des valeurs plus individuelles pour s’en sortir !

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Comme chaque année depuis quatre ans, La Gazette a sondé le moral des agents territoriaux. Et comme chaque année, nous aurions souhaité pouvoir présenter les résultats de cette enquête dans un équilibre rassurant. Las… La rupture, que les analyses des éditions précédentes laissaient entrevoir, semble bel et bien consommée.

Certes, plus de huit interrogés sur dix affichent toujours leur satisfaction à travailler dans la FPT et deux sur trois apprécient leur collectivité. Mais cette cote d’amour accuse deux points de chute par rapport à l’an passé, trois fois plus même pour les cadres de catégorie A. Les réformes, les réflexions ministérielles, les observations de la rue Cambon ainsi que les mesures annoncées dans le cadre de la baisse des dotations de l’Etat laissent des bleus au cœur…du métier.

Repli sur soi

Flanqués donc d’un avenir professionnel qu’un tiers augure très incertain (toutes catégorie et collectivités confondues), mécontents à 70 % (80 % pour les agents de catégorie C) d’une rémunération pour laquelle l’attente demeure pourtant majeure, piètrement reconnus, notamment des élus dont 60 % déplorent l’indifférence, les territoriaux opèrent donc un « repli sur soi ». Et ne cherchent plus l’épanouissement professionnel – aujourd’hui en berne pour plus d’un sur deux – dans le seul accomplissement d’une mission de service public.

Les relations avec les collègues, et surtout, un bon équilibre entre travail et vie privée grimpent désormais aussi au top 3 de leurs souhaits, faisant de la qualité de vie au travail (QVT) la priorité des priorités 2016 pour plus d’un tiers d’entre eux, loin devant la qualité des services publics locaux, l’an dernier encore pourtant premier ex æquo audit classement.

Ultime preuve enfin, si besoin était, de ce changement de paradigme : plus de 6 agents sur 10 omettent dorénavant de citer la réduction des dépenses de fonctionnement parmi les actions à mener rapidement quand l’item recueillait un tiers de leurs suffrages en 2013.

Préserver le climat social

Dans le contexte délicat qui est le leur, les collectivités doivent donc impérativement capitaliser sur ces valeurs pour préserver le climat social, et, surtout, la santé de leurs agents, dont 1/4 s’est déjà arrêté pour raisons professionnelles au cours de l’année écoulée. Or, s’ils sont moins nombreux que l’an passé en cela, 56 % des interrogés trouvent encore que le bien-être au travail s’est dégradé.

En attendant un désormais assez hypothétique accord national sur le sujet, les collectivités travaillent pourtant déjà à des politiques de prévention complètes allant vers des mesures plus larges d’amélioration de la QVT, Mais près d’un quart des répondants ignore s’il existe un tel dispositif au sein de sa collectivité, et lorsque c’est le cas, la moitié pense qu’il n’est pas adapté !

Comme chaque année, la balle est donc dans le camp des décideurs !

Traitement des données du questionnaire : Nadia Patel

Références

La méthode de l’enquête

Réalisé par La Gazette, le questionnaire de cette enquête nationale et annuelle sur le bien-être au travail dans la FPT a été proposé via Internet. Sans prétendre à la représentativité d’un sondage, cette enquête donne une photographie de l’opinion des 5000 agents qui ont spontanément répondu, tous statuts, secteurs et collectivités confondus, du 2 juillet au 31 août 2015. Afin de garantir la pertinence du résultat au regard du poids respectif de chaque catégorie, un redressement statistique a été opéré.

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Enquête bien-être au travail 2015 : dans les collectivités locales, rien ne va plus !

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Georges

28/10/2015 12h56

repli sur soi, et agents moins motivés que l’année dernière.
l’intérêt général passe après la qualité de vie et l’équilibre travail-vie personnelle.
grâce à la gazette, les petits et grands chefs peuvent évaluer leurs politiques de management des ressources humaines.
vu le diagnostic, il semble qu’ils pourraient être plus créatifs, leur vieux management pyramidale ne fonctionne plus, leur morcellement hiérarchique met la pagaille, et le développement du respect des agents est en berne.

Adeubal

29/10/2015 09h39

Relisez l’étude jusqu’au bout. Les managers sont aussi des agents.

Le management créatif, sans pyramide etc etc est beau en théorie, et peut-être pour vous, mais certains agents préfèrent des cadres plus stricts, limite scolaire, d’autre plus de liberté, limite sans cadre. Faire un management à la carte ? Bon courage.

Donc dans la suite de l’analyse, vous pourrez remarquer que les managers font aussi parti des victimes de cette situation. Et a plus d’un titre vu qu’il ont une pression du haut mais aussi du bas, de leurs agents. Chacun en demande toujours plus.

Il existe de mauvais managers, il existe du mauvais partout, mais jeter la pierre aussi gratuitement n’est certainement pas constructif.

Tyfloflo7

28/10/2015 08h41

Malheureusement cette tendance ne fait que suivre celle d’autres corps d’état : les travailleurs ne sont plus considérés autrement que comme des pions et des charges. Comment s’étonner de cette démoralisation générale ?

interco

29/10/2015 09h19

Un management erratique, des élus dans l’air du temps: schizophrènes et abouliques, des agents de toute catégorie méprisés et repliés sur eux-mêmes, un service public qui se casse la gueule, les lanceurs d’alerte Cassandre, et vous voulez que la prochaine mise en place de la loi NOTRe soit un succès?
D’autant que toutes les réformes imposées depuis plus de 30 ans à marche forcée n’ont jamais prouvé un progrès réel, puisqu’elles n’ont jamais été scientifiquement évaluées.
Sorry sir, TINA is watching you!

bézu

30/10/2015 12h30

Il manque à beaucoup quelques coups de pied au c… Ce serait bien d’évaluer en parallèle la quantité de travail abattu à l’année par ces fonctionnaires!

Pad

31/10/2015 03h13

Les managers sont des agents… mais les DGS sont une « race à part ». C’est à partir d’eux que la QVT commence. Je leur jette la pierre par expérience mais conscient qu’un DGS qui n’est pas aux ordres se fait virer par le Maire (il est d’ailleurs d’actualité que les DG réclament une clarification de leurs responsabilités). On en vient alors au rôle que doivent avoir les élus. Des élus schizophrènes et abouliques, tout à fait, mais un autre facteur domine : un ego démesuré qui leur font perdre jusqu’à tout sens de la réalité humaine qui les entoure. Alors, pour peu que le DGS ne soit pas à la hauteur, c’est toute la structure administrative qui s’en ressent. Là, la qualité du management fait la différence. Loin s’en faut de vouloir le révolutionner par des techniques dans l’air du temps – je pense à l’holacratie -, mais faire évoluer son style, avoir du savoir-être et du respect sont des aspects tout à fait… abordables. En tant que DST, prenant mon poste avec une équipe en souffrance, j’ai voulu appliquer un management humain à l’appui de plus de 30 ans de vie professionnelle comportant un parcours dans le secteur privé et avec l’appétence pour le management, par un management collaboratif (à bien faire la différence avec participatif) : je me suis fait virer au bout d’un mois. Assertivité ou comment travailler ensemble, nenni ; le DGS voulait de moi que je sois un chef qui donne des coups de règle sur les doigts. Je devenais donc une ombre pour lui, un caillou dans la chaussure. Il ne voulait surtout pas voir des émules. Pourtant, j’avais remporté l’adhésion de mon équipe qui n’avait jamais eu un tel directeur. burn-out, souffrance, absentéisme… il n’est pas difficile d’en comprendre les causes, sauf avec des œillères. La mission de service public est si belle : elle mérite mieux…

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