Grevillea exul extrait spécifiquement le manganèse dans une mine de Nouvelle-Calédonie,
C.Grison
L’intérêt de la phytoextraction pour la restauration des sols pollués est relancé par une équipe du CNRS. Cette dernière mène en effet des travaux s'intéressant aux plantes ayant la capacité d'extraire les métaux du sol.
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Pour la dépollution des sols, des espoirs sont nés il y a quelques années avec la découverte de plantes rares capables d’extraire les éléments métalliques et de les stocker dans leurs parties aériennes. Malgré l’étude et la compréhension de ces systèmes naturels ingénieux, le développement de la phytoextraction est resté limité par absence de valorisation de la biomasse contaminée, celle-ci étant considérée comme un déchet dangereux.
Valorisation des plantes
C’est dans ce contexte qu’une équipe du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) basée à Clapiers (Hérault) avec à sa tête, Claude Grison, a mis au point un procédé innovant de valorisation de ces plantes « métallophytes » (c’est-à-dire s’épanouissant dans des sols riches en métaux). Elles sont à la base d’un nouveau domaine de la chimie verte, appelée catalyse écologique.
Tirant parti de la capacité de ces végétaux à hyperaccumuler les cations Zn, Ni, Mn et/ou Cu, le programme débuté en 2008 repose sur ...