CEPRI
La facture des dégâts provoqués par l’orage qui a ravagé les Alpes-Maritimes, le 3 octobre 2015, pourrait atteindre 500 millions d’euros. Une somme colossale, si on la compare aux 300 millions d’euros que l’Etat et les collectivités locales consacrent chaque année à la prévention des inondations sur l’ensemble du territoire national. Selon Nicolas Bauduceau, directeur scientifique et technique du Centre européen de prévention de risque d'inondation (Cepri), les moyens déployés sont encore insuffisants.
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La catastrophe qui a ravagé les Alpes-Maritimes et tué 20 personnes, le 3 octobre dernier, révèle-t-elle une nouvelle fois le potentiel très destructeur des inondations par ruissellement ?
Oui. Cette inondation résulte certes du débordement de cours d’eau, dont les petits bassins versants se sont mis en charge très vite. Mais elle est aussi la conséquence du ruissellement qui survient lorsque les capacités d’infiltration du sol sont dépassées et que les réseaux d’assainissement débordent. L’eau n’étant plus absorbée sur place, ruisselle, dévale dans les rues et s’accumule dans les points bas. Ce phénomène est très difficile à anticiper car de très nombreux facteurs sont susceptibles d’impacter la trajectoire de l’eau : des travaux, des voitures en stationnement, du mobilier ...
bonjour,
Llors des enquêtes publiques qui ont pour but d’informer, nos concitoyens des nouvelles constructions, (logements, centres commerciaux), sont validées par une poignée d’individu.
Ne serait-il pas judicieux, de faire approuver ces programmes par un vote représentatif des administrés. (51% de la population).
De plus, seule une organisation compétente devrait avoir la possibilité de valider les projets et PC. Elle doit être complètement indépendantes et surtout aucune proximité de nos élus. Seul le bien être de nos électeurs et du projet doivent être pris en compte.