La rétention l’eau de pluie fait partie des mesures utiles pour s’adapter au changement climatique. Ici, une tranchée d’infiltration à l'Isle d'Abeau (Isère).
Graie
L’eau a pu sembler un peu oubliée des enjeux de la COP21, qui est plus axée sur l’énergie. Pourtant, le changement climatique aura de multiples impacts sur l’eau : diminution de la ressource, étiages plus sévères, crues plus fortes, pollution accrue, etc. Ces données obligent les collectivités à repenser la gestion de l’eau, dès aujourd’hui.
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Quelle gestion des eaux pluviales ?
Les agences de l’eau ne s’y sont pas trompées. Elles ont déjà financé plusieurs études sur le changement climatique. Ainsi l’étude Garonne 2050 de l’agence de l’eau Adour-Garonne prévoit une élévation des températures de + 0,5 °C à + 3,5 °C, une baisse des précipitations de 90 à 70 milliards de mètres cubes, une évapotranspiration augmentée de 60 à 75 % et des débits inférieurs de 20 à 40 % en moyenne.
Au niveau national, les études prédisent une diminution de l’ordre de 30 % du débit moyen des rivières à échéance de 2050. Mais aussi des étiages plus longs et plus sévères, un stockage naturel moindre (moins de neige), des incertitudes fortes sur l’avenir des nappes phréatiques. Le ...