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Selon une enquête menée par le Commissariat général au développement durable (CGDD) auprès des services de l’État et des collectivités territoriales, les dépenses liées aux espèces exotiques envahissantes, en moyenne de 38 millions d’euros par an, auraient fortement augmenté entre 2009 et 2013.
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Elles sont omniprésentes dans nos jardins, mais on connait mal leur impact sur notre économie… et sur le budget des collectivités territoriales. Les espèces exotiques envahissantes (ou EEE) sont des espèces étrangères (végétales ou animales), dont l’introduction par l’homme – volontaire ou fortuite – sur un territoire menace l’équilibre des écosystèmes.
Parmi elles, on peut citer le rat musqué, les jussies (plantes aquatiques originaires des régions tempérées et chaudes d’Europe et d’Amérique du nord) ou encore le moustique tigre.
Considérée comme une cause importante de perte de biodiversité au niveau mondial, les EEE sont concernées par différents dispositifs au niveau européen (règlement UE n°1143/2014 du parlement européen).
Au niveau national, leur gestion est prise en compte au sein de la stratégie nationale pour la biodiversité du ministère de l’écologie et correspond à un engagement fort du Grenelle de l’environnement (art. 23 de la loi Grenelle du 3 août 2009).
C’est dans ce contexte et afin de mieux connaitre la réalité de ce phénomène -et surtout son coût- que le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié, ce mardi 22 septembre 2015, la première enquête sur l’analyse économique des espèces envahissantes en France.
Des dépenses de plus en plus importantes
Les données, recueillies entre 2009 et 2013, s’appuient sur un questionnaire d’enquête et des entretiens réalisés en métropole et en outre-mer auprès des services de l’État, des collectivités territoriales, mais aussi de ...