Si les recettes fiscales des collectivités ont pu rester relativement dynamiques, avec une hausse de 2,6 % en 2014 (119,2 milliards d’euros), elles ne le doivent pas aux impôts locaux, mais aux autres impôts et taxes : taxe d’enlèvement des ordures ménagères, droit de mutation à titre onéreux, taxe spéciale sur les contrats d’assurance ou taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques.
Selon le dernier rapport de l’Observatoire des finances locales 2015, ceux-ci ont progressé collectivement de 6,3 % quand les impôts locaux n’atteignent qu’un montant de 76 milliards d’euros, soit une hausse de moins de 1 %, à comparer à celle de 4,8 % en 2013.
Les ménages ont été mis à contribution, puisque l’ensemble de la collecte des impôts les concernant (taxe d’habitation, taxe sur le foncier non bâti et sur le foncier bâti) a augmenté de 2,2 %, pendant que les impôts économiques (cotisation foncière des entreprises , cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises , imposition ...
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