La cantine aura fait parler d’elle en ce mois de septembre 2015. Après l’application polémique de la laïcité à ce service public facultatif, c’est désormais en termes de limitation d’accès que certains maires s’expriment. A l’image de Michel Bourgain (Europe Ecologie Les Verts), maire de l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) qui a décidé de donner la priorité d’accès à la cantine aux élèves dont les parents travaillent.
Rien de bien nouveau, hélas. Déjà en 2011, les communes de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) et d’Épône (Yvelines) avaient également refusé d’accueillir des enfants de chômeurs dans les restaurants scolaires. En 2013, c’était Saint-Gratien (Val d’Oise) qui avait refusé l’accès à la cantine et aux activités périscolaires aux enfants dont les parents étaient sans activités, au motif d’une capacité d’accueil insuffisante.
Car les arguments avancés par les maires sont récurrents : finances de la commune au plus bas, service public non obligatoire, manque de ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteDomaines juridiques