Les fonctions que les administrateurs territoriaux sont amenés à exercer se caractérisent par une forte dimension managériale et prospective, dans un environnement complexe et incertain. Nous nous attachons à attirer des candidats capables d’agir aux côtés des élus. Ils doivent être force de propositions, s’adapter aux évolutions du moment, exprimer une sincérité personnelle dans leurs relations humaines et établir des rapports de confiance avec leurs collaborateurs. Il n’y a pas de modèle d’administrateur car, ce dont les collectivités ont besoin, c’est de diversité, dans l’origine comme dans les parcours des candidats.
Il faut que la haute fonction publique territoriale encourage les candidats à saisir les opportunités de prise de responsabilité, afin de favoriser la vitalité et le renouvellement dont a besoin le service public local pour rester en phase avec les évolutions sociétales.
Haut niveau d’exigence
Qui veut intégrer de hautes responsabilités dans la fonction publique territoriale doit aussi comprendre la spécificité du travail avec les élus et du contact avec les publics, tous les publics. L’adaptabilité, le sens pratique, l’ouverture d’esprit, la curiosité et l’agilité intellectuelle, l’audace et la capacité d’innovation sont les principales qualités recherchées. Le concours d’administrateur a, et doit, préserver un haut niveau d’exigence et sélectionner les candidats les plus aptes à bénéficier pleinement de la formation de 18 mois à l’Institut national des études territoriales.
La perspective de faire évoluer les épreuves orales pour centrer les échanges sur la motivation, le projet professionnel et les aptitudes relationnelles des candidats va dans le sens recherché par les collectivités. Les candidats doivent en effet pouvoir exprimer leur capacité d’entraînement, leur écoute respectueuse et bienveillante des autres, leur aptitude à argumenter et à soutenir des positions personnelles, à persuader et à susciter des dynamiques collectives.
Il faut rappeler que les collectivités territoriales préfinancent la formation des cadres supérieurs par leur cotisation au CNFPT : il est donc légitime qu’elles trouvent, dans ces futurs administrateurs, les collaborateurs efficaces dont elles ont besoin.