Le 18 mai, à l’issue d’une réunion houleuse, des membres de l’actuel conseil d’administration de la FNCDG et des représentants du CDGIP en construction se sont mis d’accord pour réunir les présidents des 96 centres de gestion le 17 juin à Paris.
Chacun sera invité à formuler ce qu’il attend de la fédération. Nous avons essayé d’analyser ce qui nous a éloigné. Il y a nécessité d’un chapeau coordonnant les centres de gestion, estime Michel Hiriart, successeur de Jacques-Alain Bénisti à la tête de la FNCDG, qui reconnaît le travail réalisé, pour transférer les concours, par le GIP et par l’association des directeurs de centres de gestion, dont il vient de rencontrer le président.
Tout n’est pas réglé pour autant. A ce jour, deux tiers des centres de gestion (CDG) n’ont pas réglé leur cotisation et ne pourraient pas voter lors d’une AG statutaire. Une association loi 1901 peut-elle organiser les concours et coordonner les centres coordonnateurs ?, s’interroge Alain Imbert, président du CDGIP et du CDG du Rhône, en soulignant l’importance des sommes transférées du CNFPT aux CDG. L’essentiel, c’est que les centres de gestion se regroupent, assure-t-il aujourd’hui, après avoir pris la tête de plus de 70 d’entre eux, opposés à la façon dont leur fédération était gérée politiquement et administrativement. Nous avons la volonté de rebâtir une fédération solide, pas de la replâtrer, assure Marc Montuelle, président du CDG du Nord qui tient à faire reconnaître le rôle du GIP.
Après les Etats généraux, où une refonte des statuts et de la cotisation sera proposée, un nouveau CA et un nouveau bureau pourraient être désignés avant mi juillet.
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