Le conflit entre Ryan Air et les tribunaux français rebondit cette fois sur la Provence.
La compagnie aérienne irlandaise menace en effet de quitter sa base de Marseille, suite à des poursuites judiciaires relatives aux conditions de travail du personnel, employé sous droit irlandais. Elle est notamment sommée par le procureur d’Aix-en-Provence de régler la facture des taxes économisées, le droit social irlandais étant moins contraignant que le droit français.
Reste que le conseil général des Bouches-du-Rhône, associé à la chambre de commerce Marseille-Provence, a largement investi dans les infrastructures low-cost sur le territoire. En 2004, il a financé pour moitié la conversion d’une aérogare fret de l’aéroport en terminal dédié aux compagnies à bas coût, pour un montant de 7,6 millions d’euros.
26 destinations depuis Marseille
Et Ryan Air occupe une part non négligeable dans le succès de cet équipement qui booste le trafic global de l’aéroport. Avec ses 26 destinations proposées depuis Marseille, la compagnie a contribué à atteindre l’objectif principal visé par le conseil général et la CCI lors du lancement de la plateforme baptisée mp2 : remettre Marseille au centre des liaisons aériennes en proposant des vols directs vers les autres métropoles européennes et du Maghreb.
Depuis leur arrivée en France, les compagnies low cost font l’objet de poursuites régulières, soit du fait des conditions sociales qu’elles appliquent à leurs employés, soit pour dénoncer les différents types d’aide qu’elles perçoivent au niveau local en vue de leur installation sur tel ou tel aéroport.
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