Cette note porte sur les budgets primitifs de 70 des 131 groupements comprenant au moins une ville de 40 000 habitants, hors métropole de Lyon. Si le volume global des dépenses de 11,5 milliards d’euros n’évolue pas, il n’en est pas de même de ses composantes. Alors que les autres dépenses courantes sont « maîtrisées », les charges de personnel augmentent de 4,3 %, passant de 2,7 à 2,8 milliards d’euros : « Le nombre croissant de compétences exercées au niveau intercommunal et la mise en place de politiques de mutualisation peuvent constituer une explication au non-ralentissement des dépenses », notent les auteurs.
Pour compenser cette hausse, les groupements étudiés ont joué sur les charges de gestion courante (- 2,7 %) et les subventions de fonctionnement (- 1,7 %). Mais ce sont surtout les charges financières (- 3,4 %) qui ont permis la stabilité. Parmi elles, avec 266 millions d’euros, les intérêts de la dette ont par exemple reculé de 4,6 % entre 2014 et ...
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Références
"Les tendances financières 2015 des grandes collectivités locales", Arkéa banque et Forum pour la gestion des villes, juin 2015.