Le titre du rapport du centre d’études Vers le haut (1) est volontairement provocateur : « Éducation, quel «retour sur investissement» ?» (2).
Son auteur, le sociologue Julien Kleszczowski, s’interroge : « est-on capable de mesurer l’impact d’une dépense éducative ? ». Qu’ils soient privés ou publics, les financeurs exigent des évaluations de plus en plus rigoureuses pour justifier l’intérêt d’un prolongement de leur aide.
Or, les rapports d’activité ne sont plus des preuves suffisamment parlantes : « Les projets en faveur de la jeunesse présentent des défis particulièrement complexes : effets de long terme, difficilement quantifiables pour la plupart ; grande diversité des acteurs qui interviennent dans le champ éducatif ; multiplicité des critères à prendre en compte ; complexité à isoler ...
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