« De 2012 à 2014, le cycle d’érosion de l’autofinancement se termine par un fort repli de l’investissement », constatent la Banque postale et l’Association des petites villes de France (APVF), dans la 2e édition de leur étude « Regard financier sur les petites villes » qui concerne les communes de 3 000 à 20 000 habitants(1). Un document qui propose une prospective édifiante pour les trois prochaines années tout en mettant en lumière la grande hétérogénéité de situations financières des petites villes.
Des tendances fortes en 2014…
« Il y a un effort réel sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement mais il n’est pas suffisant pour préserver l’épargne brute des petites villes qui a reculé de 7,3 % en 2014 pour atteindre -15 % depuis 2012 », observe Thomas Rougier, le directeur des études secteur public local à la Banque postale.
Conséquence de ce « cycle d’érosion » de l’autofinancement, les dépenses d’investissement des villes de 3 000 à 20 000 habitants sont en repli de 16,4 % en 2014, contre environ 14 % pour l’ensemble des communes. « Il y a un cran supplémentaire pour les petites villes mais, autre fait marquant, cette baisse de l’investissement leur a permis de diminuer leur encours de dette de 200 millions d’euros en 2014, soit un repli de 1,1 % », détaille Thomas Rougier, qui assure que ...
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