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La communauté urbaine de Dunkerque (CUD) a voté le 18 juin 2015 la prise de la nouvelle compétence de Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi) à compter du 1er janvier prochain. La délibération portait notamment sur le montant de la taxe qui alimentera le nouveau syndicat mixte des wateringues. Une première en France à cette échelle.
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Gemapi : comment se préparer pour le 1er janvier 2018
« Nous anticipons la prise de compétence Gemapi initialement prévue au niveau national au 1er janvier 2016 et reportée au 1er janvier 2018. Nous souhaitons délibérer en une seule fois pour lever la taxe rendue possible par la loi Maptam » explique Patrice Leclerc, directeur de l’écologie urbaine de la CUD (200 000 habitants). Premier objectif : adapter et moderniser l’institution interdépartementale des wateringues(1).
L’adaptation d’un dispositif ancien
Sur ce territoire de polders soumis aux inondations, l’histoire a appris aux hommes à anticiper les risques. Ainsi, suite aux inondations de 1974 et 75, les deux conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais se sont unis pour créer l’institution interdépartementale des wateringues, en 1977. Dotée de quatre salariés et d’un budget annuel de 2,6 millions d’euros, elle gère les grands canaux et ouvrages à la mer (vannes, stations de pompage, etc.) par conventions avec les ports (maintenance, exploitation). « La réflexion a commencé dès 2005 car nos compétences s’élargissaient, mais pas les financements » explique Philippe Parent, directeur de l’institution. Les principaux financeurs – conseils départementaux et État) – stopperont d’ailleurs leurs participation au 1er janvier 2016.
A côté de cette structure, les sections des wateringues regroupent les propriétaires fonciers, essentiellement des agriculteurs, qui versent une redevance servant à l’entretien des canaux de drainage (1 500 km de watergang) et ...