Adrien Clergeot
L’éclairage non maîtrisé, en particulier dans les villes, est devenu une source de véritable pollution lumineuse dont on commence juste à mesurer les effets. Des solutions peuvent être mises en œuvre, d’abord curatives sur un plan technique, mais aussi préventives sur le long terme.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
L’éclairage public fait sa transition énergétique
Pour préserver les territoires d’un éclairage excessif, une réglementation existe, en particulier les lois de 1979 sur les enseignes publicitaires, pour le cadre de vie et la sécurité routière(1), et de 1995 sur les enseignes à faisceau du rayonnement laser(2). Plus récemment, l’article 173 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement(3) instaure un dispositif réglementaire visant à prévenir, réduire ou limiter les nuisances lumineuses, qui se traduit par le décret n° 2011-831 du 12 juillet 2011 relatif à la prévention et à la limitation des nuisances lumineuses. Malgré ce cadre législatif, un bilan peut être fait.
Énergie gaspillée
En premier lieu, l’éclairage public est coûteux, trop puissant et permanent. Il représente à lui seul environ 45 ...