Taillée sur mesure pour Paris et ses 7 % de résidences secondaires et 7 % de logements vacants, la majoration de 20 % par les communes de leur part de taxe d’habitation sur les résidences secondaires a connu un succès variable, répondant parfois à des enjeux très locaux.
Cote Basque
Sur la côte basque, par exemple, la flambée des prix des résidences secondaires a été au cœur du choix des élus. « Biarritz compte 43 % de résidences secondaires, un chiffre en hausse de 5 % au cours des 10 dernières années. La hausse des valeurs immobilières qui accompagne cette tendance implique que les jeunes actifs ont les plus grandes difficultés à se loger », résume le maire de cette ville de 25 000 habitants, Michel Veunac.
La manne financière que devrait représenter la majoration – 800 000 euros en tenant compte des exemptions – est donc du pain bénit pour participer au financement des deux projets de logements sociaux voulu par la municipalité.
Un peu plus loin, parmi les neuf communes (sur ...
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