Qllach - CC BY-SA 4.0
On en rêvait, l’Office international de l'eau (OIEau) l’a fait ! Une étude européenne comparative des outils de gestion des ressources en eau, prévus dans le cadre de la directive cadre sur l’eau (DCE). Une première du genre.
Ma Gazette
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L’étude de l’OIEau porte sur la manière dont les pays déclinent sur le terrain leurs Plans de gestion du district hydrographique(1) (PGDH) – équivalents du Sdage français. En France, la moitié du territoire est couvert par un Sage. Quelles sont les démarches territoriales de gestion de l’eau existantes dans les autres pays européens ?
Huit pays européens à la loupe – L’OIEau a mené cette étude tout au long de l’année 2014 auprès de huit états membres, choisis en fonction de leur représentativité géographique et institutionnelle : l’Allemagne (Land de Basse Saxe), la Belgique (Flandre et Wallonie), l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Royaume Uni (Angleterre, Ecosse) et la Suède. L’étude s’appuie sur une recherche bibliographique complétée par des entretiens téléphoniques directs avec chaque pays sur la base du Réseau international des organismes de bassin (Riob).
Les pays déclinent les PGDH en plans régionaux et/ou en plans de sous-bassins (type Sage), ou ne le déclinent pas (Espagne). Selon ce critère, l’étude classe les Etats en quatre groupes, qu’elle symbolise sous la forme d’une pyramide.
Du district hydrographique à la planification régionale – Au sommet, l’Espagne, qui ne s’appuie que sur les PGDH et n’a développé de démarches ni locales, ni régionales. Très centralisée, cette démarche laisse peu de place à la concertation locale. En revanche, « cette stratégie réduit les risques de conflits et de problèmes ...