Certains départements adopteront leur budget primitif en avril – du fait des élections à la fin du mois -, d’autres l’ont déjà fait. Des choix différents, pour des préoccupations toutefois identiques. Le premier écueil auquel se heurtent les conseils généraux est la baisse des dotations d’Etat de 1,145 milliard d’euros en 2015. Deuxième obstacle : les dépenses sociales totales nettes en 2014 représentent 54 % des dépenses totales des départements(1).
Certes, elles marquent le pas (-0,9 % en 2014, après +3,2 % en 2013), mais le RSA s’envole (+10 % en 2014). Un groupe de travail lancé par le gouvernement devrait prochainement se pencher sur un retour, douze ans après, du RSA à l’Etat. Baptiste Maurin, directeur de cabinet adjoint à l’Assemblée des départements de France (ADF), rappelle que les compensations de l’Etat ne prennent pas en compte l’augmentation du RSA : « Cela représente, chaque année, 4,8 à 6,2 milliards d’euros non compensés, soit 48 milliards en dix ans (selon une ...
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Budgets primitifs 2015 : l'heure des choix a sonné
Sommaire du dossier
- Communes et intercos se serrent les coudes
- Les métropoles réduisent la voilure
- Les politiques volontaristes des départements menacées
- Les régions maintiennent leurs investissements
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