«Nous sommes des cibles»… Plus d’un mois après le drame de Montrouge, qui a coûté la vie à une de leur collègue, nombre de policiers municipaux attendent des réponses concrètes de la part de leur maire. Si l’État s’est engagé à mettre à la disposition des collectivités plus de 4 000 revolvers et les aider à financer l’achat de 8 000 gilets pare-balles, les mairies, elles, tentent de répondre aux attentes grandissantes de leurs agents.
Comme le confiait le président de l’AMF, François Baroin, dans un entretien accordée au Club Prévention-Sécurité de la Gazette, «la pression qui a fait suite aux attentats de janvier a été telle que la plupart des communes non armées sont en train de revoir leur choix».
Hésitation des grandes agglomérations – Parfait exemple de ce basculement, Marseille (Bouches-du-Rhône) dont le maire Jean-Claude Gaudin, UMP, a longtemps été opposé à l’armement. Aujourd’hui, il réclame une aide de l’Etat afin d’armer sa police municipale. «En l’espace de ...
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