J.Champres
Face à des enjeux de pression urbaine et touristique, quelles sont les pratiques mises en place afin de concilier activité humaine et protection de la biodiversité ? Trois sites "hotspots" de biodiversité s’illustrent par leur action remarquable.
Ma Gazette
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En 1988, le concept de hotspot est défini par l’écologue britannique Norman Myers comme correspondant à une zone qui abrite au moins 1 500 espèces de plantes vasculaires endémiques et dont 70 % de l’habitat est perdu ou menacé. L’ONG américaine Conservation International élargit les critères de Myers et propose une liste de régions dont le nombre passe de 25 à 34.
Si la notion initiale est diversement critiquée car trop limitative (absence des autres végétaux, du règne animal, et des zones non menacées, comme le bassin du Congo), les notions postérieures « aires d’oiseaux endémiques » (EBA) définies par le Birdlife international et les écorégions du Fonds mondial pour la nature (WWF) confortent le zonage de Myers par le recoupement partiel et majoritaire des zones définies.
L’étude de hotspots, particulièrement au climat méditerranéen de la région floristique du Cap en Afrique du Sud et du bassin méditerranéen, grâce aux trois exemples suivants, permet d’entrevoir les enjeux et les ...