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Statistique

Où vivent les pauvres ? L’Insee infirme définitivement la thèse de la France périphérique

Publié le 09/01/2015 • Par Auteur associé • dans : Actu expert santé social, Dossiers d'actualité, France

Louis Maurin, directeur du Centre d'observation de la société analyse les récentes données diffusées par l'Insee qui donnent une vision nouvelle de la répartition de la pauvreté sur le territoire. Elles mettent en évidence que les personnes pauvres vivent en majorité en zone urbaine et non en zones périurbaines et rurales.

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Louis Maurin

Louis Maurin

Directeur du Centre d'observation de la société

Cet article fait partie du dossier

Pauvreté : en finir avec la politique de l'autruche

Les deux tiers des personnes pauvres vivent au coeur des grands pôles urbains. En livrant la répartition des personnes pauvres par type de territoire (1), l’Insee apporte une réponse détaillée à la question « où vivent les pauvres ? ».

L’institut permet de quantifier ce qui relevait de l’évidence pour de nombreux d’observateurs : les plus démunis vivent dans les communes les plus peuplées, là aussi où habitent les plus riches, et où les inégalités de revenus sont les plus grandes. Le tiers qui reste vit pour 17 % dans les communes périurbaines, pour 13,4 % dans les petites et moyennes agglomérations ou leurs communes proches (2) et 5,4 % dans les communes rurales isolées. La France périurbaine et rural ne regroupe qu’une minorité de personnes pauvres.


Nous avions montré à partir des données de l’Insee que 57 % des pauvres vivaient dans des communes de plus de 50 000 habitants et 21 % dans des communes rurales. Une partie de ces communes sont des territoires périurbains, parfois ...

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Pauvreté : en finir avec la politique de l'autruche

Sommaire du dossier

  1. Pauvreté : en finir avec la politique de l’autruche
  2. Des pauvres de plus en plus pauvres, et des riches de plus en plus riches
  3. Niveaux de vie : comment se situe ma commune ?
  4. Quelles sont les villes où les écarts de revenus sont les plus forts ?
  5. Ces territoires à la population (très) riche
  6. A Vénissieux, la misère s’enkyste, même si les passerelles se tissent
  7. Ces poches de pauvreté au cœur des villes
  8. Où vivent les jeunes adultes de condition modeste ?
  9. Pauvreté : une analyse objective de la situation
  10. Ces quartiers où plus de la moitié de la population est pauvre
  11. Les inégalités de la France d’en haut et de la France d’en bas, dans les communes de plus de 20 000 habitants
  12. Pauvreté et inégalités : état des lieux dans les villes de plus de 20 000 habitants
  13. Combien de pauvres dans les 100 plus grandes villes ?
  14. Pauvreté et types de ménages : une typologie des intercommunalités
  15. Les pauvres seraient-ils encore plus pauvres dans les villes riches ?
  16. Inégalités territoriales : mieux se situer pour affiner ses politiques sociales
  17. Les taux de pauvreté des 100 plus grandes communes de France
  18. La pauvreté dans les arrondissements de Paris, Lyon et Marseille
  19. Connaître les pauvres en France : typologies
  20. « La pauvreté ne se limite pas à la périphérie des villes ! » – Louis Maurin
  21. Où vivent les pauvres ? L’Insee infirme définitivement la thèse de la France périphérique
  22. « La lutte contre la pauvreté passe par des ajustements locaux » – François Chérèque, inspecteur général des Affaires sociales, président de l’Agence du service civique
  23. Inégalités : quels enseignements tirer du classement des communes ?
  24. Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ?
  25. « La mesure la plus fine possible de la pauvreté est fondamentale » – Daniel Zielinski, Unccas
  26. Pauvreté : les acteurs locaux expriment leurs besoins en matière d’observation sociale
  27. ATD Quart Monde se félicite de l’abandon du « taux de pauvreté ancré dans le temps »
  28. Comment les villes observent la pauvreté de leur territoire
  29. Journée mondiale du refus de la misère : lutter contre les discriminations fondées sur la précarité sociale
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Prochain Webinaire

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Commentaires

Où vivent les pauvres ? L’Insee infirme définitivement la thèse de la France périphérique

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bill29

10/01/2015 10h41

Le titre me semble faux. La notion de France périphérique ne parle pas de pauvreté mais plus de la classe moyenne inférieure qui part dans les lotissements de petites communes. De ce choix de vie elle accroît sa précarité. On ne parle pas que des pauvres.

Comme d’autres territoriaux, je vis cette réalité. On quitte les grandes villes pour ne plus avoir à supporter les menaces, le bruit et aller au mc do sans être obligé de passer par des gorilles. . Je ne parle pas des difficultés de l’école en banlieue qui pousse à chercher ce qu’on a connu enfants. Les parents que je vois ont des maisons avec des charges plus élevées que dans un appartement, doivent aller loin trouver un travail quand ils sont licenciés etc

Ce choix de nier cette réalité est dangereux. D’abord nier l’existence de personnes ça s’appelle du mépris, ensuite on ne peut comprendre la fracture grandissante au sein de la population. J’ajoute que quand les gens sont pris pour des imbéciles et qu’on nie ce qu’ils observent tous les jours, ils se comportent comme on les caricature. En niant leur existence, vous les poussez vers ceux qui parlent d’eux.

Olivier Dulucq

12/01/2015 10h30

En voulant « se payer » Guilluy, l’Insee va finir par se prendre le boomerang pleine face.

Ou une proposition alternative de titre.

En effet, à se baser systématiquement sur le funeste zonage en aires urbaines, même en le basant sur les aires urbaines, l’Insee a quitté la statistique sérieuse pour servir un discours politique, au sens noble du terme.
La croissance serait urbaines, les entreprises et les citoyens se précipiteraient dans les métropoles, etc.
Si par hasard ils quittent la ville, l’Insee se charge de modifier la définition pour que la ville les rattrape en banlieue. Si par hasard ils quittent la banlieue, rebelotte on étendra la ville jusqu’à eux.
Les seules limites à ce dessein sont la rencontre d’une autre ville, des contraintes géographiques particulières comme les massifs ou quelques campagnes actives.

Les pauvres sont donc en ville d’après le titre alors que, comme dans le commentaire précédent, l’on sait bien que la réalité perçue est toute autre.

Hunter

12/01/2015 04h26

Effectivement, pour être aussi affirmatif, il faudrait prendre en compte les coûts énergétiques pour se déplacer (navettes domicile-travail, accès aux services…) et se chauffer (ancienneté du bâti…), et le poids que cela pèse dans les budgets de personnes même un peu plus « aisées ».
Comme vous le dites : « La question est désormais d’aller plus loin ».

bazane

18/01/2015 03h32

L’étude INSEE ne prend en compte que les revenus officiels qui sont effectivement les seuls perçus par les habitants des zones rurales et périurbaines. En revanche, en zone urbaine nombre de pauvres « officiels » complètent leurs revenus : travail au noir, trafics en tout genre etc.
La thèse de Guiluy est donc loin d’être définitivement infirmée

citoyenne

12/06/2015 10h53

Le géographe Guilluy a travaillé sur les classes populaires et non pas sur la pauvreté. Ses travaux, qui mettent en lumière une France périphérique, ne sont en rien démontés par l’analyse de l’INSEE, pour qui d’ailleurs les villes-centres des grands pôles urbains regroupent Le Creusot, Oyonnax ou Béziers par exemple. Comme l’affirme l’Insee, les Français sont 95% à vivre sous influence urbaine, ce qui montre à quel point sa définition de l’urbain est généreuse. J’invite vos lecteurs à lire les articles suivants pour mieux comprendre les différences de méthodologie et ce qu’on peut faire dire à ces études :
http://www.slate.fr/story/102469/pauvrete-urbaine-guilluy-insee http://www.atlantico.fr/decryptage/ou-sont-plus-defavorises-pourquoi-photographie-pauvrete-insee-ne-dement-pas-existence-france-peripherique-christophe-guilluy-2173379.html/page/0/1

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