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Vus comme une alternative crédible aux véhicules diesel sur les réseaux de transport urbains, les bus électriques à biberonnage séduisent un nombre croissant de collectivités. Pourtant, s’ils cumulent de nombreux avantages, ils restent encore complexes à mettre en œuvre, et doivent faire leurs preuves dans la durée, notamment sur les coûts réels d'exploitation.
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A l’heure où la nécessité d’accélérer la transition énergétique devient impérative, de plus en plus d’alternatives aux véhicules polluants font leur apparition sur le marché des transports publics. Parmi elles, on trouve les bus électriques dits à biberonnage. Ces derniers, équipés de systèmes permettant une recharge rapide des batteries à chaque arrêt – par exemple via un bras articulé situé sur le toit de l’appareil, se greffant à un poteau d’alimentation lors de la montée/descente des passagers – ont le vent en poupe, au niveau des constructeurs, qui rivalisent d’imagination pour se démarquer, comme des AOT, de plus en plus séduites. Résultat, depuis quelques années, plusieurs expérimentations publiques ou privées ont été réalisées en Europe et dans le monde.
Le 2 en 1 niçois – La dernière en date a débuté en France le 17 octobre 2014 à l’aéroport Nice Côte-d’Azur et devrait s’achever mi-2015. Le projet, porté par l’opérateur Transdev, teste la technologie Watt System, mise au point par la société française PVI. Il s’agit d’un bus urbain de 12 mètres, équipé d’un ...