Le sort de la raffinerie de Dunkerque doit être discuté au cours d’un comité central d’entreprise le 8 mars.
« Il n’y a pas 36 solutions : soit Total revient sur sa décision, soit il y a décision de l’Etat de faire en sorte que Total revienne sur sa décision (…), soit il y a une très lourde et importante mesure de compensation », a déclaré le maire dans une interview à la radio locale France Bleu Nord qu’il a fait parvenir à l’AFP.
« Depuis plusieurs années, je suis candidat à l’accueil d’un réacteur EPR », a poursuivi le maire en mettant en avant l’augmentation de la consommation d’électricité.
Selon lui, dans le contexte de partenariats entre groupes industriels, « Total peut très bien être partie prenante d’un réacteur EPR à Gravelines », alors que la centrale actuelle de Gravelines a 30 ans. « Nous savons qu’à terme il y aura une déconstruction-reconstruction ».
M. Ringot fait également valoir que les programmes nucléaires sont relancés dans des pays comme l’Angleterre et l’Italie et que la réduction des rejets de CO2 passera par le nucléaire ou d’autres énergies non encore maîtrisées.
Jusqu’ici, deux sites de réacteurs EPR ont été choisis en France, l’un actuellement en construction à Flamanville (Manche) et un second dont les travaux devraient démarrer en 2012 à Penly (Seine-Maritime).
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés
Régions