Les présidents des cinq agglomérations de l’espace métropolitain Loire Bretagne (Rennes, Nantes, Brest, Angers et Saint-Nazaire) étaient réunis en début de semaine à Rennes pour faire le point de leur coopération, initiée en 2004.
L’occasion pour eux de réaffirmer avec force leur opposition aux projets gouvernementaux de réforme de la taxe professionnelle. «C’est la remise en cause de notre autonomie financière et fiscale, un acte profondément anti-décentralisateur», souligne Daniel Delaveau, président de Rennes métropole.
Souhaitant que l’Etat, à l’origine de l’appel à projet constitutif de l’espace métropolitain, accorde à ce dernier sa «juste place», il a rappelé les deux priorités des métropoles de l’Ouest :
- l’enseignement supérieur et la recherche, alors que le plan Campus a ignoré les deux régions,
- et l’accessibilité renforcée, via le ferroviaire et le projet d’aéroport de Notre-Dames-des-landes, entre Rennes et Nantes.
Sur ce dernier point, Jean-Marc Ayrault, président de Nantes métropole, a indiqué que le schéma national des infrastructures de transport n’avait pas acté le principe d’une liaison rapide Rennes/Nantes. «Tout se joue maintenant et nous devons tout faire pour ne pas nous retrouver dans la situation du plan Campus», précise le député-maire de Nantes.