«Je suis venu apporter un message d’apaisement et d’humanité. Les adolescents ont été pris en charge dès la première seconde et seront accueillis dans le respect de la convention internationale des droits de l’enfant», a indiqué le médiateur. Le transport et l’hébergement des 50 jeunes – dont quatre ont quitté les lieux la nuit même de leur arrivée – est pour l’heure prise en charge par l’Etat.
Jean-Paul Delevoye souhaite un débat entre les collectivités et l’Etat sur la répartition des compétences, tout en rappelant que la question des réfugiés relève d’un débat mondial.
A Vitry-sur-Orne, un dispositif expérimental mobilise une quinzaine de personnes dont un traducteur, des assistantes sociales, des animateurs et des éducateurs, pour accueillir les jeunes Afghans.
«Pour la première fois, ces jeunes se verront offrir une alternative à l’Eldorado que leur font miroiter les passeurs. Notre priorité consiste à les aider à formuler un projet personnalisé», souligne Gilles Furno, directeur de l’asile régional de l’Adoma.
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