Le président de l’association des maires et élus de la Lozère, le sénateur Jacques Blanc, a présenté fin septembre aux élus réunis à Mende les solutions envisagées pour faire face à l’arrêt progressif des missions d’ingénierie publique concurrentielle de l’État, arrêt décidé dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP).
C’est à la fin 2011 que ces missions seront complètement arrêtées, précise la circulaire du 22 juillet 2008 des ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie. L’État s’engage toutefois à maintenir des prestations d’assistance technique pour des raisons de solidarité et d’aménagement du territoire (Atesat) pour les petites communes.
La réflexion de l’association des maires et élus de la Lozère a été menée avec le conseil général, la Safer, les deux opérateurs publics – le Syndicat départemental d’électrification et d’équipement (SDEE) et la Société d’équipement de la Lozère (Selo), tous deux présidés par Jacques Blanc -, en liaison avec la préfecture et les services de l’Équipement.
«L’objectif est de jouer avec le privé mais en sécurisant les communes», résume Jacques Blanc. Pour les questions de voirie, la solution passera «par un groupement de commandes dans le cadre du SDEE, début 2010, afin qu’il n’y ait pas de rupture. Le SDEE a également des compétences eau et assainissement et peut jouer un rôle d’assistance à maître d’ouvrage pour les communes. Ces compétences pourront être renforcées en fonction des besoins».
Deuxième adaptation : «Sur l’aménagement, les zones d’activités, les équipements touristiques, la prévention des inondations, le conseil juridique, la Selo peut faire de l’assistance à maîtrise d’ouvrage ou jouer le maître d’ouvrage délégué. Je réfléchis à une réorganisation de la Selo pour la conforter sur l’ingénierie. Je veux valoriser les matières grises que nous avons en Lozère.»
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