Dépenses
Les dépenses de fonctionnement totalisent 294 millions d’euros, pratiquement stables (+0,65%), dont la moitié est représentée par des reversements de taxe professionnelle unique aux communes sous forme d’attribution de compensation et de dotation de solidarité communautaire.
Suivent les “autres missions” (17% du total) et la masse salariale pour un volume de 36,8 millions d’euros (+2,5%), à égalité avec la contribution au syndicat mixte des transports en commun.
Les dépenses d’investissement s’élèvent à 82,2 millions d’euros, en légère progression de 1,3% par rapport à 2009, mais en retrait de 15% si l’on ajoute le “plan de soutien” exceptionnel en 2009. Les dépenses seront principalement consacrées au Plan Local de l’Habitat, au développement économique, aux déplacements et à l’environnement (déchets/eaux pluviales).
Recettes
Les recettes de fonctionnement (320 millions d’euros) restent quasiment stables avec une faible progression de 0,7%. La taxe professionnelle représente 170 millions d’euros (+2,7%), devant les dotations de l’Etat (88 millions d’euros, en baisse de 1,3%) et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM de 26,1 millions, +6%).
La Métro estime que la réforme de la TP lui fera perdre 8 millions d’euros en 2010, une perte limitée (au lieu de 10 millions d’euros) par l’instauration du taux relais (5,5%) sur la cotisation foncière des entreprises. La Métro a également augmenté le taux de TEOM à 5,58% (+10%) en prévision de l’instauration progressive d’un taux unique de 6,68% en 2014.
Emprunts et dettes
L’endettement de la Métro, épinglée par la chambre régionale des Comptes, reste élevé. Mais après une forte augmentation depuis cinq ans, les élus misent sur une quasi-stabilisation de la dette en 2010 (351,3 millions d’euros, +2,6%). Si la collectivité améliore l’annuité de sa dette, à 32,5 millions d’euros, (-3%), la capacité d’autofinancement s’inscrit en net retrait à 6,4 millions d’euros (-28,9%).
Thèmes abordés
Régions