Traditionnellement validé en décembre, le vote de budget avait été reporté par le président du département, faute de lisibilité. En préambule, Jean Louis Destans (PS) a présenté quelques conséquences financières des réformes à venir conduites par le gouvernement, « de mauvais augure pour les départements ».
Notamment celle de la suppression de la taxe professionnelle, qui, selon l’élu va se traduire, malgré son remplacement par une cotisation économique territoriale, par une perte de recettes de 9,5 millions d’euros pour la collectivité.
Le budget adopté est cependant en hausse, entre autre pour faire face à la demande sociale.
Dépenses
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 390 millions d’euros, soit 65,1 % du budget total, en hausse de 1%. La masse salariale augmente de 4%, à 55,7 millions d’euros, alors que les charges sur salaires diminuent de 1%, à 23 millions d’euros. Le budget de l’action sociale monte de 3%, à 201 millions d’euros, cependant qu’à 12,2 millions d’euros, l’entretien des routes recule de 6%.
Côté investissements, ceux-ci totalisent 209 millions d’euros, mais seulement 149 millions d’euros en opérations réelles (-1,3 %).
Les chapitres principaux en sont les collèges avec 29 millions d’euros (-0,5 %), les routes avec 28 millions d’euros (-23%), le logement, en augmentation de 36% à 9 millions d’euros. Ou encore les aides aux communes et interco qui ne varient pas, à 27 millions d’euros, le remboursement de la dette (+ 12,4 %) à 21 millions d’euros et les subventions, en hausse de 16,6% à 12 millions d’euros.
La collectivité avait fait appel au dispositif FCTVA en 2009 et atteint le montant cible.
Recettes
Concernant les recettes, il n’y aura pas de hausse des taxes d’imposition directe, un effet base les augmentera toutefois de 2% à 166 millions d’euros. Les impôts et taxes, quant à eux, reculeront de 3%, à 114 millions d’euros, les droits de mutation étant les plus touchés avec un recul de 21% à 38 millions d’euros.
Les dotations de l’Etat seront également en baisse de 1% à 130 millions d’euros.
Emprunts et dettes
Enfin, le niveau d’emprunts, sans exposition aux produits toxiques, atteindra 68 millions d’euros (+ 9%). L’encours de la dette affichera, lui, une hausse de 7,7%, à 270 millions d’euros.
Quant à l’autofinancement, il recule de 11% à 59 millions d’euros. (-11 %), l’autofinancement obligatoire s’élevant à 33,6 (-17 %) et l’autofinancement volontaire à 25,4 (+ 5 %).
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