Pensé en regard de la conjoncture économique actuelle, il « privilégie les économies tout en faisant une place aux investissements indispensables, sans augmentation du taux d’imposition pour les ménages ».
D’un montant total de 324 millions d’euros, il se monte, pour les dépenses de fonctionnement à 229 millions d’euros hors dette – soit 242,6 millions d’euros dette incluse – et pour les investissements à 62,5 millions d’euros – hors remboursement d’emprunts – ou 82,5 millions d’euros dette comprise.
Afin de contenir l’emprunt aux alentours des 30 millions, ce dernier est rabaissé à 36 millions contre 72 en 2009, et le reste du financement de ces investissements vient des dotations de l’Etat – 12 millions – et d’un autofinancement – 4 millions.
Les recettes de fonctionnement sont évaluées à 252 millions d’euros (soit + 0,4%) avec, comme annoncé, une fiscalité directe stable et une taxe professionnelle remplacée par une compensation relais pour laquelle le département n’a, selon les termes de son président, « aucun pouvoir pour en fixer le taux. »
Dans ses grandes lignes, ce budget annoncé comme « un amortisseur de crise » s’est donné quatre priorités : les jeunes, la solidarité, les nouvelles technologies et le développement durable.
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