Les défenseurs de l’environnement mettent également en avant que cet équipement, d’une capacité de 40.000 tonnes, servirait aussi à brûler les déchets de l’agglomération de Tours qui a toujours refusé un tel incinérateur sur son territoire.
Mais, au dernier moment, Jean-Pierre Duvergne, président du Smictom et maire (PS) de Chinon a décidé de repousser le vote de plusieurs semaines, après les élections régionales de mars.
Le syndicat présente ce report comme un simple délai pour affiner le schéma financier du projet. Mais le « collectif Art en ciel» qui anime la fronde anti-incinérateur estime que « la direction du parti socialiste a fait comprendre à M. Duvergne que ça ferait désordre de se lancer dans une telle abomination en pleine campagne électorale ».
Le report pourrait être encore plus lointain. La présidente (PS) du conseil général d’Indre-et-Loire vient ainsi de demander au Smictom de repousser le choix fin 2011, après la révision du plan départemental d’élimination des déchets.
Certains y voient cependant une volonté d’enterrer le dossier, avant les élections cantonales de l’an prochain, qui pourraient être difficiles pour la gauche.
Mécontent, Jean Pierre Duvergne estime que ce report reviendrait à mettre à la poubelle, le travail fait depuis 4 ans sur le projet. Et en tout état de cause seul le Smictom décidera souverainement.
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