Le budget des Pays de la Loire acte notamment la poursuite du P2RI (prêt régional de redéploiement industriel), dispositif lancé en juillet 2009 auprès des entreprises pour les aider à faire face à la crise : après les 10 millions d’euros investis l’an passé, la collectivité lui attribue cette année une enveloppe de 13 millions.
Le P2RI, combiné avec un prêt bancaire et une garantie Oséo, permet un apport en quasi-fonds propres pouvant aller jusqu’à 2 millions d’euros à un taux d’environ 5 % avec un différé de remboursement du capital de quatre ans.
Dépenses
Les dépenses de fonctionnement représentent 54,9 % du budget, à 766 millions d’euros, en hausse de 2,6 %. La masse salariale progresse de 6,26 %, à 125 millions, tandis que les charges financières reculent de 2 %, à 40,17 millions.
Les investissements restent stables à 629 millions d’euros. L’éducation et l’enseignement supérieur se taillent la part du lion en mobilisant 143,6 millions (+ 2,75 %).
Les solidarités humaines et territoriales qui bénéficient de 74,6 millions (+ 38 %) et les politiques de l’emploi et de la formation avec 19,2 millions (+ 55,5 %) sont les principales gagnantes des arbitrages budgétaires alors que l’aménagement et les transports voient leur part diminuer de 36 %, à 110,3 millions. Treize nouveaux trains seront livrés cette année et quinze autres entre 2013 et 2014.
Recettes
Avec des taux d’imposition inchangés, les Pays de la Loire restent dans le peloton de tête des régions où la pression fiscale est la moins élevée. Au total, les recettes fiscales s’élèveront à 506,2 millions d’euros (+ 2,7 %) dont 237,8 millions (+ 3,3 %) tirés des impôts directs et 180,4 millions de la TIPP.
A noter la baisse des fonds de concours, à 22,3 millions (- 29 %), liée à l’achèvement d’importantes opérations d’équipements de recherche (Institut de recherche thérapeutique, Cyclotron et le Technocampus-EMC2 dédié aux matériaux composites). La compensation relais de la taxe professionnelle atteint 162,8 millions.
Emprunts et endettements
L’autorisation d’emprunt est comparable à celle de l’année passée (294 millions d’euros). Fin 2009, le stock de la dette affichait un montant de 899,2 millions, en hausse de 13 %, exempt de tout « produit toxique ».
L’ensemble permet de dégager une épargne brute de 251,75 millions d’euros (+ 4,6 %), soit un autofinancement de l’investissement de 172 millions après déduction de l’amortissement de la dette.
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