Dépenses
Un coup de frein est donné aux dépenses de fonctionnement, dont la progression est limitée à 0,8%, pour atteindre 425,4 millions d’euros (contre 422 millions en 2009).
Des économies drastiques sont prévues sur les frais d’administration générale, qui chutent de 12%, pour s’établir à 8 millions d’euros.
Les charges de personnel (83 millions d’euros) croissent de 1,3% tandis que le budget réservé à la solidarité et à la famille croît de 2,1%, pour atteindre 226 millions d’euros.
La hausse contenue de dépenses de fonctionnement se cale, quasiment, sur la hausse des recettes, limitée à 0,5%. Celles-ci sont affectées par l’effondrement des droits de mutation, – 26% entre 2008 et 2009, ce qui représente un manque à gagner de 20 millions d’euros. Un manque à gagner identique est attendue pour 2010.
Recettes
Les dotations de l’Etat s’élèvent à 113,7 millions d’euros, en hausse de 0,3% par rapport aux sommes inscrites au BP en 2009, tandis que la fiscalité directe devrait représenter 184,3 millions d’euros. Les taxes foncières et taxes d’habitation « seront en légère augmentation », selon Marc Dubreuil, le directeur général adjoint aux finances, mais leur niveau ne sera arrêté qu’à la session de mars.
Le montant des investissements diminue de son côté de 2,5%, pour s’établir à 111,9 d’euros (114,7 millions en 2009). Les crédits alloués aux routes et aux infrastructures de communication (LGV, aéroport…) reculent de 5% (64,5 millions d’euros en investissements).
Ceux prévus pour les collèges reculent plus fortement encore, passant de 19,3 millions d’euros à 7 millions d’euros.
Seules les dépenses réservées à l’aménagement du territoire connaissent une forte hausse. Elles atteignent 43 millions d’euros. L’aide aux communes passe ainsi de 21,2 millions en 2009 à 29,5 millions en 2010, tandis que l’enveloppe dédiée à l’aménagement du nouveau Muséoparc d’Alésia passe de 6,9 millions d’euros en 2009 à 17,5 millions cette année.
Emprunts et dettes
Pour boucler ce budget, le recours à l’emprunt est fixé à 80 millions d’euros, quasiment au même niveau qu’en 2009, où il était précisément de 77 millions d’euros. L’encours de la dette atteignait 209,9 millions d’euros au 1er janvier 2010, contre 165 millions d’euros un an plus tôt.
Les capacités d’autofinancement reculent, l’épargne brute représentant 19,8 millions d’euros, contre 24,1 millions d’euros en 2009. Un recul directement lié à celui des droits de mutation ces deux dernières années (-10,4% en 2008 et -26% en 2009).
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