Réduire la consommation d’énergie des éclairages publics tout en maintenant un bon niveau de sécurité et de confort des riverains : c’est ce qui a présidé au choix de la municipalité, en installant, à titre expérimental, quatre horloges astronomiques dans un quartier pavillonnaire.
La quasi-totalité de nos candélabres étant aujourd’hui, dotés d’ampoule basse consommation, il nous a semblé logique d’aller plus loin en cherchant des solutions pour maîtriser le temps d’éclairage, précise Samuel Morison, directeur des services techniques de la ville. L’actuel système « sondes crépusculaires » a montré des défaillances, avec notamment le lancement de l’éclairage en pleine journée par temps couvert. Les horloges astronomiques ont l’avantage de fournir l’éclairage strictement nécessaire.
Réglées sur le lever et le coucher du soleil et sur la latitude et la longitude de la commune, ces horloges astronomiques calculent la position du soleil et déterminent, grâce à un algorithme prédéfini, les instants de commutation à l’éclairage public. En outre, elles comportent un immense avantage : celui d’être facilement programmable en fonction des besoins, sans formation spécifique des techniciens de l’éclairage.
Une économie d’énergie de 13,3%
Les premiers tests effectués ont porté sur une extinction de l’éclairage réglé à 30 minutes avant le lever du soleil, et une mise en lumière 30 minutes après le coucher du soleil sans incidence sur les riverains, souligne Samuel Morison. Mais nous sommes encore en phase expérimentale, et restons vigilants sur le niveau de confort des habitants concernés. Notre objectif est de diminuer la durée de fonctionnement des éclairages d’une heure trente par jour.
À terme, la municipalité envisage d’alimenter ses 2 500 points lumineux avec 80 horloges astronomiques. Soit une économie d’énergie de 13,3% et un gain de prés 14 000 euros par an, pour un retour sur investissement de 15 mois.
L’expérimentation devrait se prolonger encore quelques semaines. Si les premiers résultats, d’ores et déjà jugés satisfaisants se confirment, les quatre-vingts horloges seront installées d’ici à fin 2010.
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