La ville de Toulouse réaménage les horaires des policiers municipaux, avec l’objectif d’ici la fin du mois de février de cesser les rondes nocturnes entre minuit et cinq heures du matin. Ces nouvelles dispositions seront intégrées dans la future convention signée entre police municipale et police nationale. Elle redéfinira le rôle de chacun : le maintien de l’ordre pour la police nationale, la médiation de proximité et la tranquillité publique pour la police municipale.
10 % des effectifs affectés aux missions nocturnes
20 à 25 agents municipaux sont jusqu’à présent affectés à ces missions nocturnes, soit 10 % des effectifs de policiers municipaux. La ville de Toulouse a engagé avec les agents des négociations pour éviter des pertes de salaire.
L’arrêt des rondes de nuit permet à la ville de Toulouse et à l’élu en charge de la sécurité Jean-Pierre Havrin, de ré-affecter moyens et effectifs à la prévention. Ancien patron à la retraite de la police toulousaine jusqu’en 2004, engagé dans l’équipe de Pierre Cohen, maire (PS) de Toulouse, il souhaite faire de cette ville «un laboratoire en matière de politique de prévention de la délinquance».
Les équipes de «proximiers», policiers municipaux de proximité, sont déployés depuis près d’un an dans les quartiers de la ville. L’office de la tranquillité, un centre d’appel mobilisant une quarantaine de personnes, ( opérateurs, régulateurs et médiateurs ), est installé depuis début octobre, et travaille en relais avec la police nationale et les services de la sécurité civile. L’office de la tranquillité s’appuie sur tous les services municipaux, et en en particulier sur la police municipale pour assurer sur le terrain, des interventions de règlement de litiges ou d’incidents mineurs, en grande majorité composés de querelles de voisinages, bruits, ou incivilités.
Thèmes abordés
Régions