En conservant un ton mesuré, et des propos tout en creux, l’ancien Premier ministre, Edouard Balladur balaie les différents volets de cette réforme, déplorant en premier lieu que le débat ne se déroule pas hors du calendrier électoral : nous souhaitions qu’elle fût engagée suffisamment tôt avant l’ouverture de la campagne électorale pour les régions, afin que la sérénité du débat y gagne. Les nécessités de la consultation approfondie à laquelle le gouvernement a procédé font que notre objectif n’a pas été atteint sur ce point, explique-t-il, sur le blog Le millefeuille sur le grill.
Malgré les fortes oppositions, à droite comme à gauche, sur la création du conseiller territorial, Edouard Balladur maintient que ce nouvel élu ne pourra que favoriser une concertation plus étroite entre départements et régions, ce qui évitera les dépenses inutiles et donnera plus d’efficacité à l’action.
Il déplore également le dispositif actuellement adopté sur les métropoles qui, contrairement aux préconisations du rapport Balladur, redonne l’essentiel du pouvoir aux communes membres. Pourtant, selon Edouard Balladur, l’accroissement des pouvoirs des groupements de communes et des métropoles était à nos yeux une nécessité absolue,conclut-il.
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