Interrompue depuis huit jours, la collecte des ordures ménagères à Nantes a repris mardi matin 9 février, à l’issue d’une assemblée générale du personnel.
La veille, Jean-Marc Ayrault, président (PS) de la communauté urbaine, avait pourtant indiqué à une délégation d’agents, emmenée par la CGT, sa décision définitive et irrévocable de transférer en périphérie l’unique dépôt des camions-bennes appelé à être subdivisé en trois sites, mesure à l’origine de la grève.
Mais l’annonce faite de confier à la régie communautaire l’extension du système Tri’Sac a désamorcé la situation, alors que nombre de salariés voyaient dans la réorganisation de leur service une menace pour la pérennité de la régie.
Cantonné aujourd’hui à certains secteurs de Nantes, Tri’Sac est un dispositif de collecte par sacs bleus et jaunes, déposés dans un même bac, selon que le déchet est recyclable ou non. A compter de 2013, il sera déployé dans les quartiers d’habitat collectif de quatre autres communes de l’agglomération, jusque-là chasse gardée d’opérateurs privés.
Cette décision traduit la volonté politique de conforter le service public, estime Bernard Bolzer, élu en charge du personnel, pour qui ce conflit n’avait pas de raison d’être.
Nous restons mobilisés sur la mise en place des futurs dépôts, prévient Pascal Lemerle, délégué CGT.
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