Après plusieurs tests, la commune de Treignac (1600 hab.) a investi 185.000 euros dans le captage et l’acheminement de sa source vers une unité d’embouteillage en cours d’aménagement. Des capitaux privés locaux ont été engagés à hauteur de 600.000 euros dans une entreprise créée pour l’occasion, la distribution étant confiée à une société spécialisée du secteur.
La municipalité touchera une redevance de 0,15 euros/litre, le surcroît de production – la source coule à raison de 45 millions de litres annuels – étant réintroduit dans le circuit communal.
Nous sommes actuellement sur un marché de niche, explique le maire Jean Paul Navaud, mais la qualité de notre eau et ses vertus autorisent tous les espoirs. Les analyses ont révélé des propriétés particulières qui intéressent un important laboratoire de cosmétologie qui pourrait représenter un débouché supplémentaire. C’est un peu comme si nous avions trouvé notre puits de pétrole.
La concrétisation du projet aura demandé plus d’un an, les élus ayant souhaité apporter le maximum de garanties à leurs concitoyens, que ce soit sur le produit ou sur ses possibilités réelles de développement.
L’eau de Treignac, dont l’exploitation permettra la création immédiate de trois emplois, aura de plus généré un partenariat avec un atelier protégé régional pour répondre aux besoins éventuels de personnels supplémentaires.
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