Est-ce la réponse aux accents gaulliens de Najat Vallaud-Belkacem – « je vous ai entendus » – ou le soulagement palpable d’avoir passé une rentrée moins catastrophique qu’escompté ? Toujours est-il que le rituel passage du ministre de l’Education nationale au Congrès des maires s’est passé sans heurts, ce mercredi 26 novembre 2014. L’atmosphère n’avait rien à voir avec celle, électrique, qui avait accueilli Vincent Peillon, initiateur de la réforme des rythmes scolaires. Et pourtant, la majorité des élus présents dans la salle presque comble étaient venus pour entendre des réponses aux questions concrètes qu’ils affrontent pour mettre la réforme en oeuvre. Elles sont, encore et toujours, de trois ordres : le budget, le temps et la logistique (partage des classes, recrutement et formation et qualification des encadrants).
Changement de ton
Najat Vallaud-Belkacem n’entend pas se dédouaner de la responsabilité du ministère de l’Education nationale sur le chantier que représente le ...
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