Officiellement créé le 4 février 2010, date anniversaire de la signature de la convention d’accord volontaire portant sur «les infrastructures, la voirie et les espaces publics urbains», l’Institut de la routes, de la rue, des infrastructures et de la mobilité (IRRIM) est une évolution du Comité français des techniques routières (CFTR).
Les collectivités s’engagent fortement dans ce nouvel organisme car les départements et les communes sont maintenant responsables de beaucoup plus de kilomètres d’infrastructures que l’Etat, remarque Yves Krattinger, président du conseil général de Haute Saône et dorénavant président de l’IRRIM. Il souligne l’implication de l’association des départements de France et de l’association des directeurs des services techniques des départements. Depuis la décentralisation de 2004, nous avons beaucoup travaillé avec les services de l’Etat, les réseaux scientifiques et les entreprises pour assoir un outils commun capable d’accompagner l’évolution de l’ingénierie et des relations entre les maîtres d’ouvrages et les maîtres d’œuvre, précise Yves Krattinger.
Aucun pouvoir de décision
Il voit dans la création de l’IRRIM un exemple de bonne collaboration entre l’Etat, les collectivités et les entreprises. Il précise que l’IRRIM n’a aucun pouvoir de décision mais doit jouer un rôle dans la coordination des acteurs et notamment dans la formation des cadres des collectivités.
S’inscrivant dans la logique du grenelle de l’environnement, l’IRRIM ne concentre pas ses efforts sur les seules routes, mais sur l’ensemble des infrastructures liées à la mobilité. Avec les entreprises qui sont des leaders mondiaux dans leurs domaines et la qualité des réseaux scientifiques de l’Etat, nous avons l’ambition de devenir des interlocuteurs à l’échelle européenne, insiste le président du nouvel organisme.