Quels sont les dispositifs mis en place à Meaux pour aider les managers à être acteurs de la qualité de vie au travail ?
D’abord, nous avons développé des outils pour les managers eux-mêmes, comme un cursus de formation « à la carte » adapté aux besoins exprimés par chacun. Les managers peuvent ainsi se former à la communication avec leurs équipes, l’accompagnement du changement, la gestion de conflits…
Nous faisons bien passer le message que ce n’est pas parce qu’un manager demande une formation ou du soutien qu’il est incompétent.
Nous nous sommes également dotés d’une charte du management qui constitue un cadre de référence, de valeurs communes et d’actions.
Enfin, des rencontres entre pairs sont organisées afin que ces derniers puissent échanger sur des thématiques managériales.
Un cursus de formation « à la carte » sur la prévention des RPS
Parallèlement, quels outils peuvent être mis à disposition des managers pour les aider à améliorer la qualité de vie au travail de leurs agents ?
Il faut faciliter la mobilité interne en proposant aux agents qui souhaitent candidater sur un autre poste un coaching individuel.
Et quand un agent est en souffrance sur son poste, le positionner dans un autre service pendant un certain temps, un an par exemple.
L’approche ergonomique permet également d’améliorer la qualité de vie au travail. C’est un levier qu’on peut actionner à la demande des managers. D’autant que, par le biais de leurs assurances, les collectivités peuvent bénéficier d’aides en la matière. Pour que ces questions de qualité de vie au travail et RPS irriguent tous les services, il est aussi nécessaire d’élaborer et de diffuser des plaquettes de communication interne sur ces sujets.
Cet article fait partie du Compte-rendu
« Rendre les managers acteurs de la qualité de vie au travail » - Club RH - Châlons-en-Champagne
Sommaire du dossier
- « Rendre les managers acteurs de la qualité de vie au travail » – Club RH – Châlons-en-Champagne
- « Donner une méthodologie pour agir » – Muriel Gibert (CIG Petite Couronne)
- « On n’encadre plus des agents, on manage des individus » – Michel Namura (Montreuil)
- « Demander du soutien, cela ne signifie pas être incompétent » – Priscille Glories (Meaux)
- Agents TOS : « Nous avons dû faire face à de nouveaux enjeux RH » – Gérard Ruelle
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