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L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) dresse un bilan mitigé de l’application de l’arrêté du 25 janvier 2013. L’État et les communes doivent faire davantage pour que les façades de bâtiments, vitrines et autres bureaux ne soient pas éclairés en pleine nuit.
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Depuis plus d’un an, l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels est très encadré (lire notre décryptage). L’arrêté du 25 janvier 2013 prévoit notamment que « les illuminations des façades des bâtiments sont éteintes au plus tard à 1 heure » et que « les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel sont éteints une heure après la fin de l’occupation de ces locaux » ().
Le deuxième bilan de l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) montre que cet ensemble de mesures n’est toujours pas appliqué : « le nombre de points lumineux ne diminue pas et la quantité de lumière émise continue à progresser », regrette l’étude. En théorie, les communes devraient se charger des contrôles, sauf pour les bâtiments communaux dont la surveillance revient à l’État. En pratique, « ce n’est pas fait, constate Anne-Marie Ducroux, présidente de l’ANPCEN. Pourtant, la phase de sensibilisation et de pédagogie est terminée ».
Vitrines et bureaux – Les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel évoluent très lentement. Dans le quartier ...