Un cadre méthodologique commun : le concept d’épargne brute
L’analyse financière de toute structure locale repose sur le concept – central – d’épargne brute.
Différence mathématique entre les recettes et les dépenses réelles de fonctionnement du compte administratif, l’épargne brute correspond au flux de liquidités récurrent dégagé par le cycle de fonctionnement de la collectivité, qui reste disponible pour financer tout ou partie de la section d’investissement (d’où son autre appellation : « capacité d’autofinancement »). Son intérêt vient de ce qu’elle constitue à la fois le témoin de l’aisance de la section de fonctionnement et de la capacité à investir et/ou à se désendetter, moyennant un « effet de levier » de 1 à 10 : « 1 » d’épargne supplémentaire permet en effet de gager une annuité d’emprunt du même montant, soit à peu de chose près un emprunt de « 10 », conclu sur une durée de 15 ans.
Passage en revue des indicateurs à privilégier
L’épargne brute entre ...
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