Dans la foulée du Grenelle de l’environnement et sollicité par des clubs d’entreprises, le conseil général de Vendée étudie les moyens de sortir son trafic de marchandises du tout routier.
La Sem Vendée expansion pilote à cet effet un projet de zone d’activités bénéficiant d’un embranchement ferroviaire. «L’idée est de créer les conditions favorables à l’arrivée ou l’émergence d’un opérateur fer», indique Jérôme Barrier, directeur général. Un groupe de travail réunit à cet effet collectivités, SNCF, RFF, industriels et transporteurs routiers.
L’implantation de la plate-forme multimodale est envisagée à Pouzauges, à l’est du département, sur la ligne reliant Les Sables-d’Olonne à Tours : ses caractéristiques techniques autorisent de forts tonnages et elle dispose de sillons disponibles, seuls deux trains allers-retours l’empruntant quotidiennement aujourd’hui. Pouzauges serait le site de massification des flux entrants et sortants.
Et Tours présente l’avantage d’être sur l’axe de la future autoroute ferroviaire reliant les Pays-Bas à l’Espagne. Si les études (topographique, technique, et de marché) sont satisfaisantes, le projet pourrait voir le jour à l’horizon 2013 ou 2014. Au prix actuel du pétrole, le fret ferroviaire est estimé rentable à partir de 600 km parcourus et à partir de six à sept wagons.
Intéressés par la démarche, des élus du département voisin des Deux-Sèvres doivent rencontrer prochainement leurs homologues de Vendée.
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