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Interview

Bien-être au travail : Marylise Lebranchu réagit à notre baromètre

Publié le 20/10/2014 • Par Emmanuelle Quémard • dans : Dossiers Emploi

La ministre de la Fonction publique et de la décentralisation a réagi à la lecture du 3e baromètre sur le bien-être au travail dans la fonction publique territoriale réalisé par la Gazette et le cabinet CaTTalyse. L'occasion d'exprimer son inquiétude mais aussi le sens des négociations engagées avec les syndicats. Verbatims

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« La bonne nouvelle, c’est que les fonctionnaires territoriaux demeurent attachés à leur mission de service public. Cette réalité, nettement exprimée dans le sondage, est à mettre en parallèle avec l’action que mène le gouvernement depuis deux ans et demi pour une meilleure reconnaissance du travail des fonctionnaires par les citoyens. La notion d’intérêt général doit être partagée entre ceux qui exercent le service public et ceux qui en bénéficient, même si ces derniers expriment parfois des revendications contradictoires entre des demandes toujours plus fortes pour accéder à de nouveaux services et le désir de payer moins d’impôts.

L’autre enseignement frappant, c’est que les agents territoriaux ne se sentent pas suffisamment reconnus par leur hiérarchie. Cette perception m’inquiète car elle peut être porteuse d’un malaise qu’il faudra dissiper. Le ministère a déjà ouvert ce chantier pour la fonction publique d’Etat. Nous avons notamment créé des formations pour améliorer le management  et nous avons ouvert un site internet pour que les fonctionnaires d’Etat s’expriment en toute liberté sur ce sujet.  En parallèle, dans la territoriale, les négociations  sur « Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations » visent à préserver la notion de « fonction publique de carrière », mais aussi à simplifier, moderniser et rendre plus attractifs les métiers du service public. Elles devraient aboutir avant la fin 2015 et vont nous obliger à relire avec les organisations syndicales toutes les évolutions qui ont marqué la fonction publique depuis 30 ans.

Il faudra également adapter cette réflexion à la réforme territoriale, ce qui passe par une meilleure prise en compte du quotidien des agents des collectivités. Je souhaite leur donner plus de choix dans leurs carrières en favorisant les mobilités entre les communes et les intercommunalités, en développant les passerelles entre les trois piliers de la fonction publique et en redéfinissant les fonctions et les métiers. L’objectif de ce travail est de renforcer la notion de parcours professionnel au sein de la FPT.

Le dernier élément que je retiens du sondage, c’est l’inquiétude exprimée par les agents sur tout ce qui touche à leur qualité de vie. L’émergence de nouveaux emplois, notamment dans les services à la personne, le stress lié aux suppressions de postes, la fatigue de ceux qui, au guichet, peuvent être en première ligne face à la colère des usagers… toutes ces situations nous obligent à trouver des solutions novatrices pour améliorer le quotidien des personnels territoriaux. Cela pourrait passer par la mise en place de nouvelles formations et par l’organisation de services de « back-office »…. »

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Commentaires

Bien-être au travail : Marylise Lebranchu réagit à notre baromètre

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Lisa

22/10/2014 02h35

Comment ne pas se sentir mal à travailler dans le public. Mon expérience… 4 ans au siège de l’Hôtel de Région. Si j’étais très heureuse au début, j’ai vite déchanté, aucune considération, un management à la tête du client. Le recrutement des contractuels bien trop souvent à coup de piston.
Moi malheureusement je n’ai pas eu cette chance. Après une grave maladie ou j’ai été arrêté 2 fois 1 moi et demie sur 2 ans. On m’a envoyé un courrier me précisant que je ne saurais pas renouvelée. Pas d’entretien ni de ma direction, ni des ressources humaines, qui n’a jamais pris la peine de répondre à mon courrier ou je demandais des explications. Je précise que j’occupé un poste permanent. Aujourd’hui j’ai 54 ans plus de travail. Donc oui ! Merci le public, je ne suis pas près d’oublier, que vous, vous permettez de prendre des CDD que vous êtes bien heureux d’avoir lorsque vous en avez besoin, et de les jeter comme des bons à rien lorsque ça vous arrange. Alors que dans le privé cela est impossible. Bien que leur politique des ressources humaines et tout de même mieux que celle de l’Etat ou là c’est vraiment la catastrophe.

changement

23/10/2014 11h34

Ces résultats sont logiques au regard de la situation française: incertitudes sur l’avenir,mise à l’index permanente des fonctionnaires « nantis »,improductifs ,couteux »pour le pays.Logiques au regard des organisations des services et de leur pilotage qui restent sur des modèles obsolètes !(taylor comme référence hiérarchique,nombre de niveaux hiérarchiques (de 5 à 10 en moyenne)pas de réelles délégations de responsabilité ,de pouvoir et d’initiative…le manque de considération vis à vis des agents et cadres qui font tourner le service public coûte que LEUR coûte ….c’est à dire augmentation des RPS… Le pays récolte ce qu’il sème.CQFD

Choun

23/10/2014 05h48

Je suis très malheureuse dans ma collectivité, où je travaille depuis plus de 10 ans. Avec un niveau BAC + 2, je suis en catégorie C, payée 1242€ par mois. J’ai 49 ans et je n’ai plus aucune chance de me trouver un autre emploi. J’ai espéré une reconnaissance de ma valeur, je me suis donnée, j’effectue un travail important au sein ma collectivité, mais je suis toujours au même niveau que l’agent d’entretien. Je suis déprimée, je n’ai plus ni l’envi ni le gout de travailler. J’ai un fils qui fait des études, je ne peux même pas l’aider comme il faut. Ce système est fait pour détruire les gens…

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