La culture du résultat s’impose de plus en plus dans le monde du travail. Celle-ci, initialement appliquée au monde bancaire – avec les dérives que l’on sait – gagne aujourd’hui le secteur public, et touche notamment les cadres de la filière technique des collectivités.
Ma Gazette
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Si la mesure de la performance au travail est indispensable, la seule prise en compte de résultats quantitatifs peut s’avérer de plus en plus génératrice de stress pour les agents. Mais cette disposition rend-elle d’office plus efficace au travail ? La dichotomie entre la recherche d’efficacité des services et le besoin de sens du travail afin de se sentir utile et membre d’un collectif, semble être devenue la norme. Ceci trouve son fondement notamment du fait des évolutions économiques, des transformations des modes de travail, du management.
Les formes actuelles d’évaluation de l’activité et de la performance, facilitées par la généralisation très rapide des outils informatiques, sont essentiellement quantitatives et utilisent indicateurs et outils de gestion qui ne mesurent qu’une partie du travail. Ainsi, des tâches fonctionnelles – comme l’assistance, la commande, la gestion administrative et financière des dossiers et projets – sont tenues pour non efficientes, et non ...